Le Canard s'embarque pour le Grand Siècle, étudiant le roman fort inventif et formidable de M. Roger Nimier, qui nous a quitté (mais cela fait longtemps !) pour de plus exigeantes contrées.
Ami lecteur, salut.
Peut-être craignis-tu, devant le marmoréen de mon silence (le sépulcral de mon mutisme), que la voix vibrante du Canard sauvage – au timbre si caractéristique et pourtant strictement inouï – s’était éraillée, que l’élan d’enthousiasme flanquinien avait passé (car tout passe), que la flamme s’était éteinte (oui, tout s’éteint), que l’esprit libre danseur de cordes s’était dissipé (car tout…), et pour ne laisser que tout ce reste qui est littérature (c’est pas si mal, la littérature !).
Eh bien non.
« Coin-coin. »
Alors tu t’étonnes : pourquoi un si long silence ?[1] En parlera-t-on bientôt comme celui de Rimbaud (ce salle beau gosse corrupteur de l’âge mûr qui, contrairement à l’autre hurluberlu[2] – laid, en l’occurrence – qui mettait le bazar, ne dut pas boire la cigüe, car il savait faire tarir son logos et fiche le camp tant qu’il est encore temps) ? Mais, reconnaissons qu’à propos du silence d’Arthur R., « il apparaît de plus en plus clairement que les motifs ténébreux de cette obscurité s'enrobent d'un mystère opaque assez peu propice aux interprétations lumineuses… », ainsi que l’affirme son plus fameux exégète, le véritable héros de l’épopée moderne et pour cela bien nommé Achille Talon[3], reconnaissons-le et cessons de bavarder sur le silence, ça fait mauvais genre.
Alors de quoi parlons-nous ? Ben de Roger Nimier, tiens-donc ! Vous n’avez pas lu le titre de l’article ?
Roger Nimier est entré en littérature avec la classe insolente d’un jeune homme railleur. La solennité ennuyeuse de l’époque, toute cette pesanteur des gens sérieux et verbeux, qui s’efforçaient de transmuer le gigantesque, grotesque foutoir que furent les années quarante en une formidable lutte de la rationalité éclairée contre la barbarie effrontée, toute une littérature forcément engagée qui accompagnait leur mouvement, Sartre en tête (qui pourtant s’y connaissait en matière de foutoir), voilà ce qui paraît tout à coup éparpillé d’un grand coup de pied par le récit rigolo d’un jeune gars paumé au milieu du conflit, dénommé François Sanders. Ce sont Les Epées. Elles se prolongent et se divisent dans Le Hussard bleu.
Il ne s’agit pas de faire ici la critique de ces ouvrages très estimables. Reconnaissons simplement que l’image que l’on se fait souvent de la « littérature hussarde » est assez éloignée de leur réalité. Les personnages de Nimier, parcourant une Allemagne effondrée sans savoir trop comment jouer aux vainqueurs, sont sans ferveur, sans héroïsme, simplement cyniques et désabusés, volontiers odieux : toujours est-il qu’ils savent faire claquer leur pensées, au sein des soliloques bigarrés et tous différents que constituent Le Hussard bleu : Sanders, splendide salopard haut en couleurs, Saint-Anne, jeune beau gosse au charme mélancolique et souvent ridicule, Forjac, gradé cynique, réactionnaire et homosexuel, et une curieuse Allemande croisée au travers de sa Heimat décimée. Si l’on transpose la raillerie intellectuelle dans l’activité militaire, on peut dire que cette petite troupe rejoint assez bien les personnages balzaciens, tel que Taine les dépeint : « Ils parlent en artistes et en gamins, touchant tout et cassant tout, la philosophie et la politique, la vérité et la vertu. Paris a mis entre leurs mains toutes les idées ; ils polissonnent avec elles à la façon des sceptiques et des enfants qui volontiers feraient des cocottes avec une Charte ou un Évangile. » Tous ces héros oscillent entre or et fange, grandeur et bassesse. Mais Le Hussard bleu, c’est aussi le procès de l’humanisme, de l’humanisme benêt d’un temps, de l’humanisme de pure horizontalité – et l’humanisme congédié ne débouche sur lien que l’agitation vaine, sans horizon, à la gaieté triste de ces funambules errants. « Tout ce qui est humain m’est étranger »…
Bref, Nimier nous parle d’une génération mélancolique et gaillarde, fustigeant les « grandes personnes » trop sérieuses, cherchant des tuteurs aussi différents que le fervent Bernanos et l’hédoniste Morand, raillant le moralisme de Montherlant en reprenant une assez belle « lettre d’un père à son fils » sur la vertu pour la changer en éloge des vices (c’est la lettre d’un fils à son père). Nimier réagit, proteste, hargne contre la génération de ses parents qui a tout pourri : littérature adolescente et émouvante, sèche et violente. Et cette amertume d'eau-de-vie, il parvient à la faire passer d’un trait d’humour.
Mais fi de ces querelles propres au vingtième siècle. Avançant dans l’âge, Roger sait retrouver son enfance. Le voici sautant gaiement la génération des pères (avec lequel il a consommé sa querelle) pour remonter au dix-neuvième, in-extremis, précisons-nous : il se plantera sec en Aston-Martin en septembre 1962, avant d'achever son dernier roman (les deux derniers chapitres, à partir de notes du fringant auteur fraîchement décédé, sont de la main de l'ami de toujours, d'ailleurs cité ironiquement quelque part dans le livre : « son Pollux, son Blondin » ; s'ils sont une remarquable conclusion, ont eût certainement pas soupçonné qu'ils n'étaient pas de Nimier si cela n'avait été révélé... ajoutons que c'est Antoine Blondin qui fera le gros du travail de parution du bouquin). Lui qui s’inspira des innovations du roman américain jette son regard sur le roman format classique, à l’ancienne. Car le XIXe fait toujours un peu figure de grand-père, avec ses références partagées, ses codes bien connus : c’est l’odeur boisée et agréable d’une vieille bâtisse, où l’on se sent naturellement chez soi user des modes du temps. Lui qui affectionnait heurter les sensibilités du temps, qui jetait plein de défi son dédain aristocratique et (pour le dire comme Michel Audiard, avec une voix nasillarde) « ne détestait pas emmerder le monde », se plonge dans la littérature commune, divertissante et populaire, avec un enthousiasme généreux, à la manière d’un féodal ayant la libéralité de vous convier à un grand banquet. Mais garde : « Le feu qui semble éteint souvent dort sous la cendre ; / Qui l'ose réveiller peut s'en laisser surprendre » (Corneille, Rodogune).
— Généreux, j’insiste. Nimier veut parler au cœur ardent, sans préciosité mais non sans piquant. « Point de cantique », dit l’autre.
Alors il lui faut un héros : le meilleur. « Un jeune homme… — traçons son portrait d’un seul trait de plume : — figurez-vous don Quichotte à dix-huit ans ; don Quichotte décorcelé, sans haubert et sans cuissard ; don Quichotte revêtu d’un pourpoint de laine, dont la couleur bleue s’était transformée en une nuance insaisissable de lie de vin et d’azur céleste. Visage long et brun ; la pommette des joues saillante, signe d’astuce ; les muscles maxillaires énormément développés, indice infaillible où l’on reconnaît le Gascon, même sans béret, et notre jeune homme portait un béret orné d’une espèce de plume ; l’œil ouvert et intelligent ; le nez crochu, mais finement dessiné ; trop grand pour un adolescent, trop petit pour un homme fait, et qu’un œil exercé eût pris pour un fils de fermier en voyage, sans la longue épée qui, pendue à un baudrier de peau, battait les mollets de son propriétaire, quand il était à pied, et le poil hérissé de sa monture quand il était à cheval. »[4]
Vous l’avez peut-être reconnu…
Il était jeune alors, mais bientôt d’Artagnan, « (ainsi s’appelait le don Quichotte de cet autre Rossinante) », malgré (trottant sous ses jambes) son « bidet du Béarn, âgé de 12 ou 14 ans, jaune de robe, sans crins à la queue, mais non pas sans javarts aux jambes, » et (innervant sa voix) son « pur patois du Béarn, dont Henri IV n’avait jamais pu parvenir à se défaire », se distinguera (secrètement, ce qui est beaucoup) en sauvant in extremis l’honneur de Sa Majesté la Reine Anne d’Autriche : ce fut « l’affaire du collier » (mais n’évoquons pas Blake et Mortimer).
La trilogie des Trois Mousquetaires, « notre seule épopée depuis le Moyen Âge »[5], Nimier la lit et la relit depuis ses douze ans. Il sait qu’après l’affaire de la Reine et du duc de Buckingham, vingt ans plus tard, alors que ses trois fantasques amis ont pris de prestigieuses responsabilités, alors que Paris fait fronde et que l’Angleterre voit Cromwell affronter Charles Ier, d’Artagnan s’ennuie un peu, avant de reprendre du service. Il connaît, enfin, le mode mineur du Vicomte de Bragelonne, tout en désillusions : c’est l’ardeur enfuie de la jeunesse, un peu de mélancolie joyeuse ou de joie mélancolique – « Je m’en irai bientôt, au milieu de la fête / Sans que rien manque au monde, immense et radieux ! », écrit un contemporain de Dumas, Victor Hugo. Voici d’ailleurs ce que R.-L. Stevenson écrivait de notre héros : « Mon plus cher et meilleur ami en dehors de Shakespeare est sans doute d'Artagnan, le d'Artagnan vieillissant du Vicomte de Bragelonne. Je n'ai jamais rencontré d’âme plus humaine, et même, à sa façon, plus admirable ; je plaindrai sincèrement l'homme trop imbu de ses principes pour ne pas être capable d’apprendre du capitaine des mousquetaires »
Et depuis l’enfance, Nimier veut savoir quelles aventures vécut M. d’Artagnan au cours de ces fameux vingt ans, de 1627 à 1647 en gros, séparant les premières aventures d’Athos, Porthos, Aramis, et leur réunion à l’occasion de diverses bien sombres affaires dont il ne convient guère de parler, car cela risquerait de nous égarer un peu. Ajoutons quant à d'Artagnan, comme il est signifié en quatrième de couverture, que « nous ne l'avions vu que sentimental avec Mme Bonacieux ou entreprenant avec Milady ». Situons donc notre histoire (histoire d'amour et aventure, car on ne se refait point) « Cinq ans avant » le deuxième opus, à la fin du règne de Louis treizième aboutissaant à l’enfant-roi, Dieudonné, qui n’a pas encore grand-chose d’un soleil rayonnant : c’est donc le grand temps des transitions, de Richelieu à Mazarin ; nous sommes avant la Fronde mais déjà se lèvent de nouvelles gloires : Fouquet pour les finances, Turenne et le Grand Condé pour l’armée, le cardinal de Retz pour l’histoire. Nous sommes au cœur du Grand Siècle, celui de Corneille plutôt que de Racine, siècle d’aristocrates insolents et fougueux, siècle de ces aventuriers « qui respectent le sang en chrétiens, mais vénèrent le vin en catholiques », siècle de grands hommes par excellence : quand Roger Nimier se saisit des années 1643 et suivantes, ce n’est pas avec la précision méticuleuse de l’école des annales, cherchant à peindre dans le détail la diversité des figures du peuple de France d’alors ; notre écrivain, plus homme de littérature que jamais, travaille juché sur la connaissance impeccable de ces figures d’exception (le cardinal de Retz, Mme de Sévigné, Blaise Pascal, Savinien de Cyrano (de Bergerac), et aussi les Mémoires de M. d’Artagnan).
C’est un siècle gaillard et drôle, plein d’excès et de vigueur. En voici qui professe (Pélisson) : « L’abus des exercices de piété. Pour moi, je tiens qu’on ne peut mieux honorer Dieu qu’en le laissant en paix. Il faut ôter lui tout remord au sujet des hommes, donc vivre de façon heureuse sans jamais se plaindre. » En voilà qui raisonne (La Fon) : « Quand j’ai bu, je suis un autre homme et cet autre homme n’a pas bu. » En voici qui instruit (Mulot) : « Sachez que les années de défaites sont toujours bonnes pour les vignes. », et un autre (Bussy-Rabutin) : « Mais, M. d’Artagnan, vous savez qu’en France il n’y a jamais eu que des Armagnacs et des Bourguignons. » En voilà qui clôt tout dilemme (Marie) : « Que faire pour lutter contre cela ? Manger des melons, tant qu’il en reste. »
Ces grands hommes, notre écrivain à la bonhomie de nous les faire rencontrer, l’un puis l’autre, car il faut que d’Artagnan, le plus romanesque de nos héros, ait croisé dans son existence toutes les hauteurs de son siècle – à ce jeu-là, Alexandre Dumas excellait déjà. Point n’est besoin de divulguer ces figures, croisées au cour des pages, vous les verrez bien assez tôt. Mais vous l’aurez compris : si Nimier se documente sur le dix-septième, ce n’est pas en vue d’exactitude historique ; « Si j’ai violé l’histoire, je lui ai fait de beaux enfants », répondait le père Dumas à ses détracteurs, quant à Nimier, il préfère se défendre par l’attaque : « Les historiens ont la prétention de croire qu'ils sont les pères de leurs personnages. Aussi se croient-ils tout permis, même de faire sauter la vérité sur leurs genoux. » Le siècle de Louis XIII et de Louis XIV est avant tout reconnu par Roger comme un formidable terrain de jeu, un plateau où offrir au lecteur la fine fleur du romanesque, où la moindre péripétie est prétexte à bon mot, et le bon mot, à duel... où la mort prête à rire.
D’Artagnan amoureux est un immense trait d’humour, tracé au fleuret, avec panache et inventivité. Il navigue entre le burlesque et la mélancolie, le romanesque et le ridicule ; il ne cesse de se renouveler tout en conservant son esprit gaillard. C’est un roman qui parle d’amour mais résonne de l’amitié d’hommes, de la franche camaraderie qui caractérise les « trois mousquetaires » pourtant grands absents de l’aventure. On rencontre cependant d’autres camarades (ou ennemis, c’est selon) fort attrayants : M. Planchet le compagnon de toujours, M. Pélisson de Pélissart, sorte d’autre Savinien de Cyrano, passant habilement du don-juanisme au détachement janséniste, selon la vivacité de ses membres (d’une joyeuse drôlerie), M. de Bussy-Rabutin et Marie, sa jeune, belle et sagace cousine (il faut préciser que l’amour que lui porte d’Artagnan est aussi emprunt de gasconnade équivoque que de retenue courtoise, car le dix-septième n’a pas encore tout à fait oublié les troubadours), Julie du Colineau du Val (mais il ne faut pas trop en dire), le terrible La Fon et bien d’autres.
Ce n’est pas un ouvrage que l’on lit et relit, pour en tirer la substantifique moelle, pour ressaisir dans une infinie régression le sens toujours plus complexe de l’œuvre (quoi qu’on pourrait s’y essayer). Cela ne se lit pas comme un labyrinthe dont on cherche, de détail en détail, à déceler la subtile vérité, l'esprit niché au creux de l'élégance précieuse de l'expression... Ce n'est pas La Princesse de Clèves. Ici, l’esprit se trouve dans un mot, une bravade, un jeu comique ravissant. Ça file droit, c'est un coup de mousquet, une embarcation, c'est un voyage, c'est une aventure... Nimier fait du divertissement, sans vulgarité aucune : il le fait avec excellence. On se laisse porter, jusqu'au (surprenant) banquet final, gaulois s'il en est, mais sans barde, et avec cette différence importante d'avec d'autres fameux moustachus d'avant Jésus-Christ que le temps passe et que l'âge avance, à chacune de ces aventures. Qu'importe : l’esprit de jeu règne en roi – il est l’âme du mousquetaire. On lit ce bouquin comme on lit Les Etats et empires de la lune de Cyrano, ou Les Gestes et opinions du docteur Faustroll, pataphysicien, de Jarry (autre récit lunaire, en un second sens) : voici un écrivain cocasse et malin, bâtissant son livre sur un postulat amusant que l’on accepte de suivre, car on se sent ami d’un tempérament rieur et généreux : ce n’est pas vraiment un pastiche, mais la contrainte est lourde... c'est un exercice de liberté légère, triomphant de l’enserrement de pesants liens que l'artiste s'est joyeusement imposés (ceux des conventions et des clins d'yeux) – c'est un jeu littéraire. Tout le talent de l’auteur, c'est sa capacité à s’emparer des règles avec brio.
Pour réaliser son exploit, Nimier reprend avec esprit tous les trucs et astuces des romans-feuilletons, par une ironie constante : titres de chapitres à rallonge (« IV. Comment Planchet voulut acheter des maracons… » ; « V. … Et comment il faillit être vendu cille rahatloukoum » ; « IX. Où il est prouvé qu’à Rome si la cuisine n’a qu’un étage, les églises en ont deux » ; « Ce que deux femmes peuvent se dire assises quand elles se croient debout, tandis que deux hommes se sont assis pour mieux s’expliquer debout », et nous en passons !) ; dialogues étirés à l’envie et jusqu’au grotesque, signifiés par des tirets au point de confondre les interlocuteurs, adresses amicales au lecteur (« Ce que l’infortuné Pélisson n’avait pu savoir, nos lecteurs ne l’ignorent qu’à moitié ») ; chapitres dédiés à des questions en apparence inutiles, mais délicieusement développées (on pense notamment au chapitre III, « Le Châteauneuf-du-Pape 1636 de M. Mulot »).
Mais on retrouve plus fondamentalement dans D’Artagnan amoureux ce qui caractérise Nimier par-delà les styles et les époques : des flots vifs de joie recouvrant une certaine amertume, comme un goût d’inachevé dont on s’accommode tout de même, et de manière gaillarde et guillerette, car il marque aussi l’excellence d’une soif d’idéal toujours un peu lointain – et dès lors le romanesque rejoint le romantisme ; mais peut-on les séparer ?
En somme, voici un roman de l’amitié et de l’amour, de l’amitié lointaine mais sûre, de l’amour ardent mais plus mélancolique. C’est un roman, étranger à tout réalisme immédiat, mais où se révèle l’élan romanesque comme, en somme, non pas un voile d’illusions offert à nos foules d’existences trop banales, mais au contraire le sel de la vie : ces états d’âme un peu enjoués (voyez un peu l’étymologie), les trouvailles et les attitudes bigarrées, ces agitations et ces rêves d’enfant qui sont tout, et qui ne sont rien, appelant « cette belle jeunesse où nous avons souvent pensé crever de rire ensemble », (comme le dit Madame de Sévigné, phrase qui ouvre le roman et qui clôt quasiment mon article – car mon article vous ouvre, immédiatement, à la lecture en question, n’est-ce pas ?), belle jeunesse que nous n'avons jamais tout à fait perdu, foi de canard ! Alors abandonnons là notre scepticisme bassement réaliste, et laissons-nous porter par M. d’Artagnan (fichtre, ce patronyme est splendide) !
[1] Si cette question ne vous a pas traversé l’esprit, nous vous félicitons. Elle est sans intérêt. Vous pouvez donc passer directement au corps de l’article qui, soit dit en passant, n’a rien d’organique et peut même apparaître un peu décousu.
[2] Le reconnaissez-vous vous-même ? Il s’agit bien de Socrate.
[3] in Aphorismes contre-rhapsodiques à l’usage d’un agglomérat de bipèdes inesthétiques et repoussants, tome VIII, §367 dans la classification de Fred Astair, §1 chez Uderzo, cette graine de sceptique !
[4] Les Trois Mousquetaires, chapitre premier
[5] Roger Nimier, « Introduction [aux Trois Mousquetaires] », p. 186.